The Harper government was sworn in precisely two years ago, on Feb. 6, 2006. This anniversary was viewed differently on either side of the aisle today in the House of Commons. Most of those on The Speaker's right probably held these views:
Mr. Brian Jean (Fort McMurray—Athabasca, CPC): Mr. Speaker, two years ago on February 6, 2006, our Conservative government was sworn in. Today, we continue to deliver positive results for Canadians. Two years ago our Prime Minister said “We will build on the shared achievements of Canadians, past and present, to keep our country strong, united, independent and free”. With his strong leadership, this Conservative government is working together with Canadians to build a better Canada. By setting focused priorities, we continue to pursue an agenda of clear goals with real results. Unlike our opponents, we choose to govern, not to rule. Our country has seen that leadership without service is self-serving, just as leadership without priorities goes nowhere. Today our government is more accountable, our economy is stronger, and our country is more united. Canada is back. Happy anniversary.
M. Steven Blaney (Lévis—Bellechasse, PCC): Monsieur le Président, aujourd'hui, après deux ans, je tiens à féliciter mes collègues conservateurs qui s'attaquent aux vrais enjeux qui préoccupent réellement les Québécois. Fini le conflit sur le bois d'oeuvre qui pourrissait sous le régime libéralo-bloquiste. Oui à un allègement fiscal de 8 milliards de dollars pour le secteur manufacturier; oui à 1,3 milliard de dollars pour la recherche en sciences et technologie; oui encore à un plan vert avec des cibles concrètes, des normes contraignantes et plus de 5 milliards de dollars pour les énergies renouvelables; oui à un allègement fiscal de 190 milliards de dollars pour les familles et les aînés; oui à la gestion de l'offre avec des gestes concrets, pas juste de belles paroles.
Pendant ce temps, les bloquistes s'épivardent, critiquent sans cesse et n'offrent aucun bilan concret aux Québécois. On le voit bien, pendant que le Bloc québécois vire à tout vent en prônant une chose et son contraire, les conservateurs pensent aux vrais intérêts de tous les Québécois et de tous les Canadiens.
While many on the Speaker's left held this view:
Mr. Roger Valley (Kenora, Lib.): Mr. Speaker, today marks two years of broken promises by the Conservative government. The government started off promising to be squeaky clean and to achieve five priorities. Instead, it opted for mismanagement and hypocrisy. Here are some examples. The government broke an election promise not to tax income trusts, resulting in a loss to Canadians of $25 billion and counting. The finance minister flip-flopped on the disastrous interest deductibility measure. The government gutted 92% of funding for climate change programs, and then repackaged them with new names, less money and less commitment. The government broke an election promise to honour the $5.1-billion Kelowna accord. The government turned back the clock on women's equality by removing the word “equality” from the mandate of the women's program. The government broke an election promise to create 125,000 new child care spaces. After two years of Harp-o-crisy and two years of broken promises, this is not a happy anniversary.
M. Pablo Rodriguez (Honoré-Mercier, Lib.): Monsieur le Président, c'est un deuxième anniversaire bien peu reluisant que célèbre le gouvernement conservateur. Pour un parti qui a basé campagne sur la responsabilité et la confiance, les exemples de promesses brisées et de rendez-vous manqués sont légion. Ce gouvernement avait promis de respecter les langues officielles, un élément qui se situe au coeur de notre identité. Toutefois, depuis leur arrivée au pouvoir, ils ont multiplié les attaques envers le bilinguisme. Ils ont annulé le Programme de contestation judiciaire et ont affaibli le bilinguisme, tant sur les bases militaires qu'au sein des Forces armées canadiennes en général.
Les conservateurs avaient promis de maintenir le budget du Conseil du Arts du Canada une fois qu'ils seraient au pouvoir. Mais, nous nous sommes rapidement aperçu que la culture comptait peu pour ce gouvernement qui s'est empressé de sabrer dans les budgets des musées et des programmes d'aide et d'initiative internationale. Lorsqu'il est question de défendre les éléments essentiels de notre culture, des éléments qui constituent notre propre identité, les conservateurs n'ont pas hésité un instant à renier leurs promesses. Les Canadiens s'en rappelleront.